• Zemmour brocarde les dynastie démocratique et en oublie une...

    Zemmour brocarde les dynastie démocratique et en oublie une...

    C’est marrant tout de même, de voir cet homme, l’un des grands éditocrates du moment, patauger dans ses a priori et finir par perdre toute crédibilité dans l’incohérence générée par son idéologie nationaliste un peu fanatique.

    Aujourd’hui, il s’attaque aux dynasties "démocratiques". Il faut dire que la nomination prochaine du fils de Kim Jong Il, Kim Jong Un permet de brocarder facilement ces régimes politiques qui préfèrent les passations de pouvoir au sein d’une même famille à un régime plus démocratique avec élections générales non truquées.

    Zemmour nous égrène donc la liste de tous ces pays asiatiques ou africains qui pataugent allègrement dans le népotisme : Corée du Nord, Syrie, Gabon ... sans oublier Cuba puisque Raul le frère a succédé à Fidel.

    L’Europe est, elle aussi un peu chatouillée. Pas trop méchamment quand même. Zemmour rappelle que les monarchies existent toujours et que même en France, les "fils et filles de" sont légion, y compris en politique.

    Tout en évitant soigneusement, quand même, de donner des noms, comme Alliot-Marie, Bachelot, Aubry ... Bon il ne peut pas passer sous silence le cas #jeansarkozypartout, mais c’est dans la pirouette humoristique finale de fin de chronique.

    Il y a pourtant dans la chronique de Zemmour un gros, un très gros trou. C’est facile d’aller dénoncer les magouilles politiques de régimes asiatiques ou africains qui tordent les règles démocratiques pour placer au pouvoir un rejeton. Mais j’ai envie de rappeler que notre cher occident sait faire, lui aussi. Et pas seulement chez les autres, en sous main.

    Que je sache, George W. Bush n’a pas été le premier de sa famille à occuper le bureau ovale. Et il n’est pas le seul de sa génération à faire de la politique ... Plus grave, ses deux élections, en 2000 et 2004 ont été entachées de graves irrégularités. Les élections de 2000 ont même été volées.

    Alors, la critique de Zemmour, partiale ? Ben oui. Dommage d’avoir la vue si courte, on finit par flinguer un bon sujet.


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